• Ne craignez pas...

    mais craignez...

     

    2ème partie

     

     

     

    Sommaire de cette série d'articles: Ne craignez pas ... mais craignez.

    Sommaire

     

     


     

     

    « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. » Matthieu 10.24

    Nous avons vu dans la page précédente, que celui (satan) que nous devrions craindre est celui qui peut détruire nos âmes et nos corps.

    Cette action du malin a commencé au moment même où Adam et Eve renoncèrent à se soumettre à leur Elohim Créateur pour se soumettre à une suggestion du serpent qui les invitaient astucieusement à abandonner l’accès à la Vie (éternelle), ce qu’avait prévu pour eux leur Elohim. Ce faisant ils se soumirent à une autre seigneurie et le péché, la rébellion envahit le monde des humains avec pour conséquence la mort.

    La suite de cette page peut sembler démoralisante. N’oublions cependant pas une chose: notre Père, l’Élohim d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, n’a JAMAIS oublié sa créature et a constamment tendu à installer une possibilité de rédemption. Cette rédemption et cette délivrance du malin s’est concrétisée par son Fils, le Messie Yéshoua.

    Nous lui en rendons grâce !



    Un peu d’histoire en très bref pour établir ce qui entraîne l’homme chez toujours plus de rébellion:

    Qu’il nous suffise de rappeler l’état de l’église à la fin du Moyen-Âge. Nous avons à cette époque une église paganisée au plus haut point, laissant les fidèles dans un état de soumission et de peur. Le comble fut atteint lorsqu’il s’est agi de faire payer des indulgences au peuple afin de gagner son salut: un salut payant qui rapportait au clergé. C’est alors en réaction, comme la goutte d’eau qui fit déborder le vase, que prit naissance la Réforme, sous l’action de quelques hommes qui redécouvraient les Ecritures. Un pas significatif mais partiel en détachement du paganisme chrétien s’en suivit pour retrouver des vérités des Ecritures.
    Une découverte marqua aussi cette époque: l’invention de l’imprimerie. Les livres, dont la bible bien entendu, furent diffusés à plus grande échelle. Ainsi augmenta la connaissance générale. Si ceci fut salutaire en ce qui concerne la bible, cela entraîna aussi la naissance de qu’on appela « les Lumières ». Il ne s’agissait pas de la lumière divine, mais d’un effort intellectuel de l’homme de s’affranchir de tout lien en regard d’une dépendance quelconque envers un dieu qui serait cette Lumière.

    Nous passerons de nombreuses étapes dans cette progression des ténèbres qui déboucha sur diverses idéologies (humanisme, positivisme, marxisme, etc…) dont la caractéristique principale consistait pour l’homme à se déclarer autonome de tout lien de foi et maître de son destin. Un vent d’optimisme humaniste s’en suivit, oscillant entre l’ordre et établi et la révolte (le marxisme par exemple).


    Ce n’est qu’en fin du XXème siècle que des philosophes, constatant l’échec de cet optimisme idéalisant déclarèrent que l’on en était arrivé à « la fin des idéologies » comme on les avait connues. L’homme sans morale (en fait sans loi-Torah) se retrouva alors confronté au vide et à une vie sans espoir, seulement comblé par une consommation excessive de biens.

    C’est dans cette même période (post idéologique) que naquirent des mouvements défendant telle ou telle cause, tel ou tel particularisme:

    • mouvement féministe,
    • mouvement gay, 
    • Mouvements antiracistes,
    • etc…


    Autrefois les idéologies laïques prétendaient défendre « l’humanité », aujourd’hui elles défendent les intérêts de tel ou tel groupe d’individus…Chacun pour soi !
    De nouvelles idéologies limitées naquirent pour défendre ces particularismes. Citons à titre d’exemple l’idéologie du « gender », issu au départ du féminisme, imposé dans l’éducation de la jeunesse avec plus ou moins de succès par les autorités de divers pays.

    Deux idéologies ont encore des intentions plus « planétaires », mais de fait ne défendent que des particularismes liés à note civilisation occidentale:
     

    • L’écologie est une caractéristique strictement occidentale. Prêchez donc l’écologie à un agriculteur ou un éleveur d’Afrique par exemple: il ne vous comprendra pas ou vous rira au nez.
    • Le mouvement « new-age, caractérisée par un retour ouvert au paganisme et/ou vers les religions orientales, a aussi infiltré la civilisation occidentale.
       

    Ces deux derniers mouvements sont souvent liés: beaucoup d’écologistes de base et militants sont adeptes du new-age.

    Cependant, il reste une constante que ces particularisme ne freinent pas: la consommation de masse effrénée maintenue en faveur des populations favorisées et entretenue par une globalisation économique anonyme et puissante. Anonyme parce que les ressources de production sont en les mains d’inconnus agissant sur des « marchés » qui ne connaissent plus les frontières. Et nous savons de plus qu’à tout moment cette pseudo prospérité peut s’écrouler, augmentant le climat d’incertitude.

    Résultat: nous vivons aujourd’hui dans une société complètement déstructurée où tous les repères divins ont sauté et sautent les uns après les autres et pour les plus lucides dans l'incertitude du lendemain. L’homme se retrouve dans le vide du cœur et de la pensée, sans code moral et sans but, sinon de survivre et profiter de la vie de façon purement égoïste…

     




    Au sujet de l’état moral des populations, rappelons ce document qui décrit cette sombre réalité et qui touche à notre sujet.



    Document: La destruction du monde
     

     

    Rappelons aussi cette parole catégorique de l’apôtre Jean.

    « Le monde entier est sous la puissance du malin ». 1 Jean 5.19. Traduit du grec mot à mot, cela pourrait donner: « le monde est entièrement couché sous le malin (le mauvais, le mal) ».

    Puissance du malin: ce fut toujours le cas depuis la chute, mais aujourd’hui son emprise s’affirme tristement avec arrogance et assurance. Pour reprendre notre fil: la destruction de l’âme bat son son plein de nos jours.

     

    Pour conclure et pour ranimer notre espérance:

    « Il l’a déployée (ie, la puissance d’Élohim) dans le Messie, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui peut être nommé, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds... » Éphésiens 1-20 à 22

     

     

    A suivre

     

     

     

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