• AMIS D'ISRAËL ?

     

     

     

     

    On voit fleurir les associations se déclarant être « amies d’Israël », de même des dénominations et des individus. Malgré la confusion que peut entraîner cette appellation, je n'ai rien contre le fait de soutenir "amicalement" la nation d'Israël.

    Ce terme "ami" est dévalué de nos jours, et on ne parle pas en le prononçant nécessairement de la même chose. "Ami" connote trop comme "copain".

     


     D’abord, le mot « Israël »

     

    Israël est le nom donné à Jacob, troisième génération des pères de la nation, qui signifie « lutteur d’El ». Lorsqu’on l’évoque, on pense à la descendance des 12 fils de Jacob qui fut libérée d’Égypte.

    Il s’agit aussi du nom donné à la nation créée en 1948 par une décision des nations.

     

    Or les deux termes ne recouvrent pas la même réalité. La première comprend 13 tribus (11 plus les deux fils de Joseph), ainsi que les étrangers qui avaient suivi Israël lors de la sortie d'Egypte. La seconde n’inclut que les tribus de Juda, des restes de Benjamin et des lévites. On parle donc de deux réalités différentes.

     

    Loin de moi la pensée de souscrire à l’antisionisme car l'installation de Juda sur les terres des ancêtres a certainement son rôle à jouer, par exemple, et pas exclusivement, dans l’accomplissement prophétique de Zacharie 12 qui spécifie que ce texte s’adresse à Jérusalem et conséquemment à Juda.

     


     Ensuite le terme « ami ».

     

    On est pas « ami » de l’Israël "total" dont Paul parle en Romains 11, celui qui est sorti d’Égypte symbolisant le monde, celui qui a été déjà regreffé ou greffé, « juifs et païens », sur le tronc qui a pour racine Yeshoua faisant la volonté du Père et acquérant pour Celui-ci un peuple de racheté.

     

    ON EST GREFFÉ OU PAS. On fait partie du peuple des rachetés, Israël, ou non.

     

    Et le commandement qui s’applique alors est « Aime ton prochain comme toi-même ». C’est bien davantage qu’une banale amitié.

     

    Par contre, pour la nation moderne d’Israël, on ne parle pas de nation rachetée dans l’état actuel des choses mais bien sur d’individus rachetés. On peut être ami, dans le sens "avoir des affinités pour", mais en fin de compte, on est partie d'Israël ou on ne l'est pas.

    Ce que l’on peut faire pour la nation :

    - on prie pour la nation d'Israël.

    - on prie pour les juifs afin qu’ils reconnaissent leur messie Yeshoua.

    - on aide et soutient en respectant la loi d’Elohim, particulièrement en faveur des pauvres de la nation.

    - On garde les yeux ouverts avec respect, sans médire, car la nation est un état laïc avec toute les possibilités de corruption et de dissolution morale existant dans les autres états laïcs existants. Pas d’aveuglement.

     

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