• Questions sur nos origines 

     

     

     

     

     

    Les hommes ont toujours voulu connaître leurs origines. Autrefois les mythes païens répondaient à cette volonté. Aujourd’hui, avec plus ou moins d’humilité ou au contraire, d’hubris (orgueil) la science tente de répondre à cette question.

    Je ne suis pas compétent pour approfondir certaines sciences qui s’occupent de cette question (physique, cosmologie, biologie).

    La cosmologie calcule les phénomènes qui touchent l’univers. Elle fait l'hypothèse que tout provient d’un « big bang » et que l’univers est en expansion, pourquoi pas, mais cela demeure un théorie réfutable car justement on ne peut la réfuter *. Personne ne peut vérifier sa vérité ; on sait qu’elle convient le mieux aux modèles et représentations que l’on a de l’observation de l’univers. C’est seulement l'hypothèse la plus plausible tenant compte du développement de cette science.

    * Pour qu’une expérience, une mesure ait sa validité de preuve scientifique, il est nécessaire de pouvoir la réfuter au moyen d’au moins une autre expérience. Dans le cas de l’expansion de l’univers, on ne peut vérifier qu’un jour le mouvement d’expansion cesse ou s’inverse.

    La physique s’occupe de l’infiniment petit. Elle ne prétend pas à l’heure actuelle avoir des réponses sur nos origines. Elle cherche à unir le champ de ses savoirs avec la cosmologie : ces théories ne sont pas abouties. Tout au plus elle pourrait s’intéresser avec la biologie au domaine du passage de la matière inerte à la matière organique : on en n’est qu’à de pures spéculations à ce sujet.

    « La question vaste, importante et très discutée, est là suivante : comment peut-on expliquer à l'aide de la physique et de la chimie les événements qui se produisent dans l'espace et dans le temps dans les limites spatiales d'un organisme vivant ? »

    E. Schrödindger avoue qu’il n’y pas de réponse.

    La biologie : on a observé et vérifié expérimentalement des phénomènes d’évolution sur des organismes pluricellulaires ou des plantes. Si ces phénomènes sont avérés, il n’existe aucun moyen pour étendre ces éléments de réelles connaissances vers une théorie générale vérifiée d’une évolution des espèces. Des observations limitées à quelques exemples nous disent qu'une évolution est possible sur certains organismes vivants simples. De là à en faire une généralité pour des organismes complexes relève de la malhonnêteté. De plus personne ne peut prouver des évènements qui sont advenus dans un lointain passé, ou encore adviendront dans l’avenir

    La paléontologie s’occupe de rechercher et d’observer des restes « humains » datant d’avant la période depuis laquelle nous disposons d’assez d’éléments pour en faire une histoire. Je connais mieux ce champ de connaissance. Aussi je puis affirmer que ce qu’on présente comme des vérités avérées dans les écoles touchant à l’évolution de l’homme relève d’hypothèses. Si vous avez le courage de lire un jour un livre traitant de ce domaine, vous vous apercevriez qu’à partir d’observations bien réelles, des ossements ou des objets, on tisse un ensemble d’hypothèses, parfois dignes d’intérêt et parfois vraiment tirées par les cheveux. A partir de ces hypothèses on bâtit une théorie, qui n’est qu’une super hypothèse, mais qui ne peut en aucun cas constituer une vérité scientifique.

    Conclusions quant aux sciences. Sur le sujet des origines, les sciences ne peuvent affirmer quoique ce soit de définitif. Au mieux elles bâtissent des hypothèses qui permettent éventuellement de faire avancer la connaissance mais les hypothèses peuvent s’avérer invérifiable ou fausses, ce qui est admis par des scientifiques honnêtes et humbles.

    Quoiqu’il en soit, la science ne nous dire JAMAIS pourquoi les choses sont.

    « La science décrit la nature telle qu’on l’observe et la mesure, elle ne peut rien dire de la nature telle qu’elle est » Werner Heisenberg *.

    Werner Heisenberg est un  physicien allemand. Ilest l'un des fondateurs de la mécanique quantique. Il a énoncé le principe d'incertitude, ou mieux le "principe d'indétermination" qui affirme que la détermination de certains couples de valeurs de physique classique, par exemple la position et la quantité de mouvement, ne peut se faire avec une précision arbitraire. En un mot il remet en question la précision attendue de la science.

    La bible répond partiellement à cette question. Mais comme on le verra, elle ne nous dit pas totalement les raisons qui ont poussé un Être situé hors de notre temps et de notre espace à établir une création.

    « Voici, les cieux et les cieux des cieux ne peuvent te contenir » 1 Rois 8.27

    Dixit Salomon en priant le Créateur : « les cieux des cieux » désigne l’univers et le créateur se situe au-delà de la dimension spatio-temporelle de l’univers, ailleurs. Il ne peut y être contenu.

    Nous avons un élément de réponse ici en parlant du Fils, premier-né de la création : « Tout a été créé par lui et pour lui. » Colossiens 1.16. Le but de la création est pour le Fils. 



    Le récit de la création en Genèse 1 & 2. Le but n’est pas ici de commenter ces chapitres. De nouveau diverses théories s’affrontent selon qu’on est créationniste ou que l’on croie que d’une manière ou d’une autre que l’évolution à quelque chose à voir dans la création. De notre point de vue, ces diverses explications ne présentent aucun intérêt. On a le droit de pencher sur une explication ou une autre, bien sûr. Le test dans ce genre de situation incertaine est le niveau de paix que nous conservons devant ces débats :

    « Je pars, mais je vous laisse la paix, c’est ma paix que je vous donne. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. C’est pourquoi, ne soyez pas troublés et n’ayez aucune crainte en votre cœur. » Jean 14.27

    Le trouble, l’agitation mentale, l’esprit de parti sont des signes irréfutables d'un fruit de la chair. Mon but n’est pas d’apporter le trouble mais de conforter la foi. 

     

    POURQUOI CES DÉBATS ? Pour cela il faudra répondre à la question suivante.

    Pourquoi cette fascination des hommes à vouloir connaître ce qui s’est passé aux origines de ce qu’on perçoit et voit, connaître ses propres origines ?

    Ni la science, ni la bible ne satisfont notre curiosité quant à cette question : comment s’est effectuée la création ? La bible nous donne cependant des "pourquoi".

    Naturellement, il y a de quoi être frustré et la tentation est forte, tant du côté des scientifiques que de ceux des « croyants » qui naviguent entre toutes les nuances évolutionnistes et créationnistes, d’élever ce que l’on croit dans ce domaine au niveau d’une « religion » qu’il faut défendre contre une autre « religion ». Athéisme contre théisme, évolutionnisme contre néo évolutionnisme, néo évolutionnisme contre créationnisme, etc.

    Pour le disciple de Yeshoua, ces questions auxquelles il n’y pas de vrai réponse n’ont aucune importance dans sa vie de tous les jours.

    « C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que les choses que l’on voit n’ont pas été faites de choses visibles. » Hébreux 11.3

    La longue liste des témoins de la foi d’Hébreux 11 ont marché avec cette simple confiance au Créateur. Tous, comme nous ont en regard, non pas un passé avec ses questions sur les origines, mais un avenir, décrit aussi en ce chapitre. Parlant d’Abraham, il est :  « Car il attendait la cité aux solides fondements, dont Elohim est l’architecte et le constructeur. » v.10 et de Moïse : « il avait, en effet, les yeux fixés sur la récompense à venir. » v.26 et enfin : «  Elohim a approuvé tous ces gens à cause de leur foi, et pourtant, aucun d’eux n’a reçu ce qu’il leur avait promis. C’est qu’ Elohim avait prévu quelque chose de meilleur pour nous : ils ne devaient donc pas parvenir sans nous à la perfection. » v.30 & 31


    Que constatons-nous ? Elohim nous propose deux choses : la foi et l’espérance d’une « cité », d’une « récompense », d’une « perfection ». Notre vision doit être tournée :

    • Sur notre Elohim, notre Père, notre Créateur.

    • Sur un avenir et non un passé lointain qui ne nous apportera rien.



    De cela, nous pouvons déduire quelques conclusions finales à ce chapitre sur les origines.

    • Aucune science ne nous apporte de réponse sure sur le comment et encore moins sur le pourquoi.

    • Un acharnement existe pourtant parmi les scientifiques pour remonter par la science aux origines.

    • Un acharnement existe aussi parmi les croyants théistes pour affirmer que leur solution est meilleure que l’autre.

    • Cet acharnement signe deux choses.

    un désir de maîtrise charnelle quant à un passé hypothétique.

    Une absence de foi.

    • L’acharnement est le signe d’un besoin profond et, lorsqu’on considère bien les choses, il marque « cette pensée d’éternité » qui existe dans le cœur de l’homme. On a historiquement toujours voulu combler ce manque par des récits mythiques, récits des dieux et héros païens, et maintenant par la science. Tout cela en faisant fi du Créateur et de la confiance qui lui est due.

    La bible nous enseigne que les dieux et héros païens sont des idoles. Elle nous commande de les rejeter et de renoncer à toutes représentations de ceux-ci et même d’Elohim.

    Deuxième Parole (commandement) : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. » Exode 20.4

    Structurellement, la science élevée au niveau d’une croyance, matérialiste ou positiviste, remplit, en ce qui concerne la question des origines, la fonction des idoles. Elle nous fournit des représentations mentales.

    NOUS SOMMES APPEÀ RENONCER À LA SCIENCE « RELIGION ».

    La science « religion » qui prétend détenir une « vérité » sur ce sujet est donc à proscrire.

    Ceci ne concerne pas la science lorsqu’elle reste à sa juste place, à savoir la compréhension des phénomènes de la nature.

    Comment elle est utilisée, la technologie qui en découle, est une autre question.



    Bilan. Un test.

    Supposons que je croie qu’il existe un certaine dose d’évolution naturelle dans la création mêlée à ces actes purement créateur de la part d’Elohim. Supposons encore que je ne croie pas au créationnisme d’une « terre jeune », 6000 ans. et que les jours indiqués dans le récit de Genèse 1 ne soient pas des jours terrestres, mais de longues périodes.

    Comment allez-vous réagir à ces affirmations supposées ? Aurez-vous envie de me dire que je me trompe, que je suis dans l’erreur, que je ne suis pas assez précis, qu’il est nécessaire d’aller vers plus de détails,… . Est-ce que cela vous démangerait ? Si c’est le cas, vous avez du soucis à vous faire, car cela montre que vous êtes d’une façon ou d’une autre entré dans un combat religieux, au mauvais sens du terme. Combat qui n’en vaut pas la peine ; si vous n’aviez pas cette envie, cette démangeaison, vous agréeriez avec le fait qu’on ne peut objectivement rien démontrer de façon certaine. Vous avez pris parti sur un sujet sur lequel il n’y a aucune raison de prendre parti. La prise de parti aveugle !

    Vous admettez comme moi qu’il existe un créateur et vous avez bien le droit d’avoir une « croyance » sur le comment de la création. Si cette croyance en la matière (les origines) est un objet de polémique, de division, ce n’est pas le fruit du Souffle Saint d’Elohim.

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