• Négliger sa grâce

     

     

     

    Préambule: la notion de grâce a perdu pour beaucoup de sa valeur, parce qu'on a "vendu" une grâce bon marché, du style: vous péchez, vous êtes pardonnés et vous recommencez; en fait, le cycle de la perdition... Cela existe et je le déplore.

    Ici j'adresse une autre caractéristique humaine: oublier, négliger Sa grâce, Sa bonté !

    Il existe tant de raison de la négliger. Quelques unes sont évoquées dans cet article.

    Mais la première est probablement la réticence, la peur nous avons de tout soumettre en nous à la vérité et la justice d’Élohim. La conséquence automatique est que nous ne voudrons jamais crier à Adonaï en Yéshoua sur ces sujets, nous ne voudrons jamais faire appel à sa grâce, à sa bonté dans ces domaines que nous cachons dans les ténèbres .

    Cela s'appelle un refus de mourir à soi-même. Dans ce cas la grâce n'a pas sa place. Élohim ne peut rendre saint le péché si le pécheur refuse des pertes dans TOUS les domaines de sa vie: cœur, âme, force, pensée. 

    (très important, les pensées, et souvent négligé: accepter nos fausses manières de penser devant יְהוה , notre Élohim et vouloir qu'elles soient davantage alignées sur Ses pensées ).

     


     

     

    1ère partie

     

    Dès les débuts de l’histoire d’Israël, une des exhortations premières d’Élohim, fut de se préoccuper de la tendance humaine à l’oubli.

    Oubli d’Élohim lui-même.

    « Garde-toi d’oublier יְהוה , ton Élohim… » Deutéronome 8. 11

    Et par conséquent, oubli de ses paroles.

    « Garde-toi d’oublier יְהוה , ton Élohim, en ne gardant pas ses ordres, ses jugements, ses règles, que je t’ordonne moi-même aujourd’hui… » Deutéronome 8. 11

    Et surtout cette insistance :

    « Entends, Israël, יְהוה , notre Élohim, יְהוה , un, et tu aimeras  יְהוה , TON Élohim, de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ton intensité.
    Ces paroles que je vous ordonne moi-même aujourd’hui seront sur ton cœur.
    Inculque-les à tes fils, parle d’elles, en habitant ta maison, en allant sur la route, en te couchant, en te levant.
    Attache-les en signe sur ta main. Elles seront en diadème entre tes yeux.
    Écris-les sur les montants de ta maison et sur tes portes. » Deutéronome 6.4 à 9

    On peut se souvenir d’Élohim, mais l’amour peut tiédir, ce qui aboutit nécessairement à l’oubli de Ses Paroles, et vice-versa.

     

    Plus tard, après la génération fidèle qui accompagna Josué lors de la conquête et de l’installation en Israël, au temps des juges, ce fut ce qu’il advint. Et lorsque l’oubli (et nécessairement l’infidélité) s’installait, dans son amour, Élohim envoyait des ennemis tourmenter les enfants d’Israël. Oui, dans son amour.

    « Reconnais donc en ton cœur que l’Éternel ton Dieu te châtie, comme un homme châtie son enfant. »Deutéronome 8.5

    « Car  יְהוה châtie celui qu’il aime, comme un père l’enfant qu’il chérit. » Proverbe 3.12

     


     

     

    2ème partie

    Ces paroles furent adressées aux israélites. Ces hommes avaient des tentations mais ils vivaient dans un monde restreint, ritualisé, avec des juges et des prophètes, avec des lévites, un sacerdoce, une tente où la gloire de יְהוה était présente, du moins jusqu'au temps d'Eli le Kohen Gadol, qui négligea de punir ses fils, des sacrificateurs coupables. Il était plus difficile d’oublier qu’actuellement, tant de nos jours les occasions d’oublier sont nombreuses, dans un monde atteint de folie où le mal n’est plus nommé le mal…

    Beaucoup des disciples de Yéshoua sont seuls. Même des frères et sœurs sont très occupés, pliant souvent sous des fardeaux. La communauté de ceux qui disent croire, si elle existe, n’est plus un ciment qui maintient et structure la vie de chacun. La famille est souvent mal en point.

     

    Que faire ?

    Déjà l’apôtre Paul nous invitait à prier sans cesse il y 2000 ans. 1 Thessaloniciens 5.17

    Nous avons besoin d’être absolument sûr que la grâce qui nous a été accordée est suffisante pour faire face :

    - à nos faiblesses et péchés, l’oubli entre autres.

    - aux tentations.

    Je crois personnellement que le coût de cette persévérance est aujourd'hui toujours plus grand. Elle implique de ne plus vivre selon le monde, bien sûr, - rien de nouveau à ce sujet – mais aussi de changer de style de vie, s’il le faut et plus que jamais.

    - renoncer à vivre « à 100 à l’heure », dans le stress imposé.

    - pour certains, cela impliquera de procéder à des choix drastiques professionnels, financiers.

    Seule la bonté d’Élohim peut nous secourir, encore faut-il la saisir !

    NE PAS NÉGLIGER SA GRÂCE ! ET CECI EN TOUTES CHOSES !

    T.O.U.T.E.S

    Vous êtes oublieux !

    Vous avez des « faiblesses » héritées qui vous mènent au péché !

    Les soucis de la vie vous pèsent !

    Vous vivez dans le stress !

    Vous ne parvenez pas à faire des choix salutaires !

    Etc, etc,… !

    Rien n’est étranger à la grâce de יְהוה Adonaï,

    NON RIEN !

    Est-ce que cet ou ces états de faits vous désolent et vous désirer changer ? C'est indispensable (que cela vous attriste et de vouloir changer). Donc, si oui, il existe un chemin :

    « Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit, et qui cherche, trouve ; et on ouvrira à celui qui heurte. Qui est le père d’entre vous, qui donne à son fils une pierre, lorsqu’il lui demande du pain ? Ou, s’il lui demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson ? Ou encore, s’il lui demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? » Luc 11.9 à 12

    La réponse est sûre, avec notre bon vouloir de déclencher le phénomène de mort à nous-même.

     

     


     

    3ème partie

     

    Mais aucune naïveté : tout comme les israélites du temps des juges, nous aurons certainement des « déboires », des déceptions dures, des épreuves. C’est qu’il en faut parfois beaucoup pour « casser » notre chair et rendre nos êtres propres à recevoir le secours de יְהוה , par Yéshoua.

    Par Yéshoua, nous avons accès du Père : jouissons de cet accès.

    Yéshoua veut se développer en nous, pour que ces paroles de Paul deviennent vraies :

    «  Mais si le Mashiah est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si le Souffle de Celui qui a ressuscité Yéshoua des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité le Mashiah d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Souffle qui habite en vous.
    Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. En effet, si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si, par
    le Souffle, vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez » Romains 8. 10 à 13

    N’oublions pas :

    «... vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! » Romains 8. 15

    Personnellement, j’obéis à l’injonction de Yéshoua lorsqu’il nous dit : « Voici comment vous devez prier. » Matthieu 6.9. - le "notre père ". Cela m’aide. Voir ce lien et suivants: Abba - Père

     

     


     

    PS : en persévérant et si vous acceptez aussi la grâce d’Élohim au niveau de  vos pensées, vous réaliserez que la voie de la guérison de vos êtres passe par la reconnaissance que la loi (commandements) d’Élohim est cette directive de grâce, de bonté par excellence. La loi manifeste l'immense miséricorde du Père ainsi que Sa justice: il nous dit comment vivre dans la bénédiction !!! 

    Jean, l’apôtre, nous rappelle.

    « Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable. » 1 Jean 3.22. Veuillez noter le "parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable." C'est la condition.    

     

     

     

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