• qara’ קָרָא crier, appeler



    « …. si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. »

    1 Corinthiens 13.2

     

     

     

     

    Note : en écrivant un article récent - (L’amour pour Elohim) – la pauvreté de notre amour pour Lui – la mienne en premier - m’a saisie.

     


     

    « Du bout de la terre, je crie - qara’ קָרָא - à toi, quand le cœur me manque ; conduis-moi sur ce rocher, qui est trop élevé pour moi (inaccessible – version P. Calame et F. Lalou dans « Les Psaumes »). » Psaume 61.2 version Ostervald.

     

    David priait ainsi lorsqu’il avait besoin d’un refuge devant ses ennemis. Dans ce psaume, les ennemis ne sont pas spécifiés. Cependant on comprend que ces ennemis extérieurs ont des répercussions sur son âme. Et quand il prie, il cherche à se libérer en premier de ces répercussions (angoisse, crainte, accablement, tristesse…).

    De nos jours, pour sûr, nos ennemis principaux sont notre chair et le satan, bien que des ennemis humains puissent nous accabler, tout comme David. Nous subissons les mêmes répercussions que David.

     

    Dans le contexte de cet article, la tristesse de considérer la pauvreté de notre amour/agape, tel que les apôtres Paul et Jean le décrivent, sera la motivation, l’aiguillon de notre prière, de notre cri - qara’ קָרָא.

     

    Puisse cette tristesse nous saisir comme un fardeau et notre cri s’élever pour que l’amour soit répandu dans nos êtres, car l’amour/agape selon Elohim est inaccessible à l’homme pécheur par nature.

     


     

     

    Parenthèse: ici le cri se lève en relation avec le manque d'amour, la tiédeur qui peut s'installer dans nos coeurs. Ce cri peut s'élever pour toutes autres raisons qui font que le Royaume d'Elohim n'est pas encore bien installé, ancré dans nos vies (colère, timidité, hésitations, peur, etc...). Cependant le manque d'amour recouvre bien de ces raisons...

     


     

     

    Lorsque je relisais 1 corinthiens chapitre 13 les versets 4 à 7 qui décrivent ce qu’est l’amour, l’objectif était élevé, très élevé, trop élevé, inaccessible, comme le formule le verset du Psaume.

    Aussi cette parole était appropriée pour la prière : « conduis-moi sur ce rocher inaccessible ». Version P. Calame et F. Lalou dans « Les Psaumes »

     


     

     

    Et cette prière peut se formule ainsi:

     

    « L’amour prend patience, l’amour rend service… »

    « … il ne jalouse pas, il ne plastronne pas, il ne s’enfle pas d’orgueil,... »

    « … il ne fait rien de laid, il ne cherche pas son intérêt,... »

    « … il ne s’irrite pas, il n’entretient pas de rancune,... »

    « ...il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il trouve sa joie dans la vérité. »

    Père , « conduis-moi (conduis-nous) sur ce rocher inaccessible »

    « ...Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout…. »

    Père , « conduis-moi (conduis-nous) sur ce rocher inaccessible »

     

    Et une autre parole de l’apôtre Jean.

    « La crainte n’est pas dans l’amour,

    mais l’amour parfait jette dehors la crainte,

    parce que la crainte suppose un châtiment... »

    1 Jean 4.18

    Père , « conduis-moi (conduis-nous) sur ce rocher inaccessible ».

     

    Amen !

     

     

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