• skia σκιά - Ombre

     

     

     

    Colossiens 2.16-17 dans la version Segond

    « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats: c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ. »

     

    La traduction Segond est inexacte. Ceci correspond au texte grec :

    « ...c’est l’ombre des choses à venir, mais (et, alors que, néanmoins) le corps est Mashiah. »

     

    1- « c’est » est au présent de l’indicatif et non à un temps passé, l’imparfait.

     

    2- « en », n’existe pas… ce qui clarifie le texte. On comprend plus facilement ainsi que Paul utilise une image pour se faire comprendre des Colossiens : le corps du messie projette (au présent) une ombre : les règles alimentaires, les fêtes, le décompte lunaire des mois et les shabbats qui sont effectivement des images de la volonté du Père.

     

    Il n’est nullement question que ces éléments issus de la Torah soient éliminés et relégués au passé. Par contre Paul (re) met les choses en place : le Messie, qui a parfaitement accompli la loi mosaïque, est plus important que la loi elle-même. Il est le corps, elle est l’ombre et elle a encore (au présent) à nous parler sur « les choses à venir ».

     

    Les Colossiens, qui étaient des païens à l’origine, suivaient ces éléments de la Torah et Paul leur dit de ne pas s’inquiéter des jugements des autres païens au sujet de leur pratique de la Torah.

     

     

     

    ......................................................................

     

    SUITE du texte des Colossiens.

     

    Colossiens 2.20 à 22

    «  Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes:

    Ne prends pas ! ne goûte pas ! ne touche pas ! préceptes qui tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes ?

    Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair. »

     

    De qui viennent les préceptes abusifs dont il est question ici. 

     

    Si l’on suit le contexte, voici de qui il pourrait s’agir, verset 18 :

    « Qu’aucun homme, sous une apparence d’humilité et par un culte des anges, ne vous ravisse à son gré le prix de la course, tandis qu’il s’abandonne à ses visions et qu’il est enflé d’un vain orgueil par ses pensées charnelles,... ».

    Il est question ici d’un culte des anges… Ces cultes existaient dans la période pendant laquelle Paul annonçait la bonne nouvelle aux païens. Ceci tant chez les païens que chez les juifs.

     

    Ma préférence, énoncée avec prudence, toujours au vu du contexte qui parle de la Torah - loi, va vers des juifs qui, comme les scribes et les pharisiens au temps du Mashiah, rajoutaient de nombreuses prescriptions à la Torah, prescription qui concernaient pour beaucoup d’entre elles la façon d’appliquer cette Torah.

     

    Et tout comme Yeshoua qui affirmait que la loi divine était (fréquemment) annulée par ces prescriptions, Paul les qualifie d’abusives.

     

    Nous sommes donc invités par l’apôtre à avant toutes choses (Colossiens 2):

    - à connaître le mystère d’Elohim, à savoir le Mashiah. V 2

    - à marcher en l’Adon Yeshoua HaMashiah. v 5

    - à être enracinés et fondés en Lui, et affermis par la foi… v 7

    - à s’appuyer sur Lui. v 8

     

    Et les règles alimentaires, les fêtes, les mois lunaires, les shabbats ne sont qu’une obéissance consécutive et sur laquelle personne n’a à vous juger.

     

     

    « »