• Gilets jaunes (suite)

     

     

     

     

    Dans un article précédent, je m'étais intéressé aux gilets jaunes "chrétiens". Ici nous allons être plus général en abordant le thème de la révolte populaire qui gronde en France (et ailleurs) et dont les gilets jaunes sont actuellement le fer de lance.

    On peut se dire qu'il est de la nature des français, dont je suis, de râler, de manifester et même de faire la révolution.

    C'est vrai, nous sommes un peuple dont l'idée de même de république, de vie commune est fondée sur un assassinat par guillotine (et beaucoup d'autres têtes coupées).

    Cependant il convient de s'attarder sur ce à quoi on peut s'attendre, suite à ce grondement populaire.

     

    Deux ou trois scénarios.

     

    Le moins pire: un(e) leader émerge et certains, peut-être réticents, votent pour celui-ci ou celle-ci. Dans ce cas, les gilets jaunes ou apparentés retourneront dans la rue parce que, quelque soit le gouvernement, qu'on ne se fasse aucune illusion, les injustices resteront en place et, toujours en période de d'appauvrissement, s'aggraveront. Pas convaincu: relisez l'histoire, pas celle des manuels scolaires, mais la réelle.

     

    Le scénario sanglant: la révolte des zélotes du XXIème siècle est matée dans la violence et le sang. Cela arrive déjà, mais il peut vraiment y avoir pire... relisez encore une fois l'histoire. C'est désespérant de voir de constater que les acteurs sociaux victimes du sytème ne réfléchissent pas et foncent tête baissée... dans le mur.

     

    Le pire: un libérateur arrive et redonne espoir à chacun au prix de quelques demandes qui seront acceptées sans discernement, parce que l'espoir sera trop vif pour penser à quoique ce soit d'autre.

    Et ce libérateur ne sera en aucun cas Yeshoua mais plutôt son ennemi, même s'il le cache pour un temps. Un tel homme ne peut s'installer que si la situation est d'une certaine façon désespérée. Il peut même avoir contribué à l'avoir rendu telle; c'est arrivé tel que je vous l'écris * (voir note en bas).

     

    .....................................................................................

     

     

    Je ne suis pas prophète, mais je sais lire l'histoire des hommes (qui n'apprennent jamais). Et dans ma bible je trouve un parallèle avec ce que Paul annonce aux Thessaloniciens (deuxième épitre au chapitre 2).

    Les chrétiens étaient censés entrer dans la définition de "ce qui le retient" (v 7). Malheureusement, en s'engageant politiquement comme les gilets jaunes ou en votant (Hitler a été élu), ils porteront au pouvoir cet homme qui apparaîtra sous des abords séduisants... certainement avec l'appui de miracles.

    N'ENCOURAGEZ PAS L'APPARITION ET LA  DOMINATION DE L'ENNEMI D'ELOHIM.

    Nous nous trouvons devant une situation de ce genre ou proche... et ceux qui disent que tout cela est déjà arrivé et que c'est à nous d'installer le royaume, sont de faux docteurs. Ce n'est pas vrai. Leurs démonstrations sont des mensonges.

    Relisez bien les écritures pour comprendre qu'Un seul peut éliminer l'injustice: Yeshoua, Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

     

    Notre rôle consiste à plaider, annoncer la vérité, et prier afin que ce qui retient l'impie, le sans loi demeure. Nous ne le retenons pas, mais par notre persévérance, nous y contribuons. Si l'on ne croit pas à cela, on ne croit pas aux promesses. Et de plus nous n'avons aucun souci de celles et ceux qui peuvent être encore sauvés, arrachés de la destruction.

     

    Par ailleurs, et cela peut sembler contradictoire, nous attendons impatiemment le retour du Roi des rois, parce que nous soupirons aussi pour la justice.

     

     

    * Note: technique de prise de pouvoir utilisée par Hitler, entre autres.

    1- une situation économique mauvaise.

    2- Avec son parti, déstabiliser encore davantage le pays par tous les moyens, économiques et violents aussi (attentats de symboles du pays, semer la terreur, l'insécurité).

    3- faire des promesses de rétablissement et gagner les élections.

    4- tenir ses promesses et néanmoins amener le pays à sa ruine, en en ruinant d'autres au passage.

    « »