• Un roi coûte cher

     

     

     

    Voir  article melek - Besoin d'un roi

    Si on s'en tient à ce que prescrivait la Torah, la charge mise sur les membres des 12 tribus d'Israël était relativement légère et pour la plus grande partie n'était pas financière. Les dons se faisaient en nature, animaux ou végétaux. 

    Par contre Samuel avertit que, dès qu'il y aura un roi, cela aurait un coût beaucoup plus élevé:

    "Il dit : Voici les droits du roi qui régnera sur vous : Il prendra vos fils et il en disposera pour ses chars et parmi ses cavaliers ; ils courront devant son char, il en disposera comme chefs de mille et il en disposera comme chefs de cinquante, aussi bien que pour labourer ses terres, récolter sa moisson et fabriquer ses armes de guerre et l’attirail de ses chars.
    Il prendra vos filles comme parfumeuses, cuisinières et boulangères.
    Il prendra les meilleurs de vos champs, de vos vignes et de vos oliviers et les donnera à ses serviteurs.
    Il prendra la dîme de vos semences et de vos vignes, et la donnera à ses chambellans et à ses serviteurs.
    Il prendra les meilleurs de vos serviteurs, de vos servantes et de vos jeunes gens, et vos ânes, et il s’en servira pour ses travaux.
    Il prendra la dîme de votre petit bétail, et vous-mêmes deviendrez ses esclaves.
    Ce jour-là vous crierez contre votre roi que vous vous serez choisi, mais ce jour-là l’Éternel ne vous répondra pas ! Le peuple refusa d’écouter la voix de Samuel. Non ! dirent-ils ; il y aura un roi sur nous, et nous aussi nous serons comme toutes les nations ; notre roi nous jugera, il sortira devant nous et conduira nos guerres."  
    I Samuel 8.11 à 20

    Ce texte est éloquent et ne demande aucun commentaire.

    Le parallèle s'applique à toute institution faite de main d'homme. Dès que celle-ci existe, il devient nécessaire de la financer. Y adhérer revient à entrer dans un cercle vicieux qui empêche, freine, surtout pour les moins riches, de pratiquer les bons commandements de la Torah.

    Et dans l'alliance en Yeshoua le Messie, nous n'avons même plus à soutenir une classe de lévite qui est dédiée au temple. Il est détruit. Ce fut la volonté d'Adonaï de mettre fin à l'institution qui L'avait représenté : ne peut-on comprendre ce que cela signifie ?

    Si on la lit bien la Torah, elle prescrit de venir en aide à ceux qui en ont besoin: les lévites (ils n'existent plus, voir plus haut) qui servaient le peuple mais qui ne dépendaient pas entièrement des autres ainsi que les vrais pauvres, ceux qui en ont vraiment  besoin, et il peut s'agir d'un serviteur de l'évangile.

    La volonté de notre Adonaï n'était absolument pas de mettre son peuple sous un tel joug institutionnel.

    L'institution induit un esclavage, c'est Samuel qui le dit.

     

    Note.

    Il est triste de constater que des hommes qui ont compris ce qu'était la Quehila (ekklesia, assemblée) des origines, veulent s'instituer, ou l'on déjà fait. C'est ce que je constate en parcourant internet.

     

     

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