• Une conclusion

     

     

     

     

    Articles précédents:

    0 - Une introduction

    1 - Les prophètes du Tanakh, Yéshoua comme prophète et les apôtres. 

    2 - Les faux prophètes dans le Tanakh

    3 - La prophétie dans l'alliance renouvelée en Yéshoua 

    4 - La prophétie aujourd'hui: vérité ou mensonges ?

    5 - Notes sur la "parole de connaissance" telle que pratiquée aujourd'hui

     

     

     

    Le texte suivant s’inscrit, entre autres, dans le cadre de ce fil sur la prophétie.

    « Il leur proposa une autre parabole, et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ.
    Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla.
    Lorsque l’herbe eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut aussi.
    Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?
    Il leur répondit : C’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous allions l’arracher ?
    Non, dit-il, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé.
    Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier. » Matthieu 13. 24 à 30


    L’ivraie est présente. Il s’agit d’une affirmation de notre Adon Yeshoua.
    Avons-nous à l’ôter ? NON, en aucune façon de peur de causer plus de mal que de bien.

    Mais on peut dire avec certitude qu’elle existe, comme ici les serviteurs le rapportent au maître.  Ils le rapportent D'ABORD à qui ? Au Maître. Ils ne partent pas à la recherche de l'ennemi qui l'a semée.

    Et on ne peut l’arracher de peur de faire plus de mal que bien.

    Il reste qu’il est de notre devoir d’avertir, particulièrement auprès de celles et ceux qui se trouvent au milieu du champ.

    Paul encourage Timothée dans cet exercice d’avertissement: « ...insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. » 2 Timothée 4.2

     




    Par ailleurs, comme s’il fallait confirmer les avertissements de ce fil sur la prophétie, notre Maître nous a déjà instruit:

    « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
    Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ?
    Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » Matthieu 7. 21 à 23

    L’exercice des dons spirituels, dont la prophétie, n’est pas du tout un critère de sanctification, pas plus que d’agrément de la part du Seigneur.
    Il existe comme une fascination envers ce qui ressort du miraculeux, de ce qui sort de l’ordinaire. Les hommes sont fait ainsi.
    NON, NON… Un don n'est qu'un don et cela ne compte pas en fin de compte dans l’économie de Son Royaume.

    Seuls comptent la volonté de plaire, d’aimer Son Père céleste par Yeshoua et ce qui s’en suit: des actes (œuvres) qui l’honorent.

    Puissent les paroles du Seigneur pénétrer nos cœurs ! Laissons-nous toucher, avec Son aide.

    En gardant en mémoire ceci:
    « L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers,… » 2 Thessaloniciens 2.9

    C’est pourquoi, veillons et prions. Exerçons notre vigilance avec Son aide.



    Sa volonté, Son Royaume d’abord.

     

    Ce qui est nécessaire est donné en sus… et pourquoi pas, la prophétie !



     

     

     

     

     

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