• Abba – Ἀββᾶ - Père

    5ème partie



    « … vous êtes des fils, Elohim a envoyé dans nos cœurs le Souffle de son Fils, qui crie : Abba ! Père ! » Galates 4.6

     

     

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    « Notre père des ciels1, que la sainteté de ton nom soit respectée (reconnue), ton royaume vient, ton vouloir se fait, comme aux ciels, sur la terre aussi.

    Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos offenses (dettes2 ), comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés (à ceux qui ont des dettes envers nous2) ; ne nous expose pas à la tentation (préserve-nous de la tentation, ne nous fais pas entrer dans la tentation), mais délivre-nous du mal(in). »



    « Ton royaume vient » ou « que Ton royaume vienne ».

     

    Strictement on peut traduire l’aoriste grec par notre présent. « Ton royaume vient », comme une affirmation, ce qui devient une proclamation et qui correspond au message de la Bessora Tova. Ce royaume vient, nous pouvons l’affirmer, le dire au monde.

    Mais comme il s’agit d’une prière la forme « que ton royaume vienne » est aussi juste.

    Par contre la vieille forme « que ton règne vienne » sans être fausse est moins intéressante que « ton royaume ». En effet, le terme « basileia βασιλεία » désigne la plupart du temps dans les traductions le «royaume » ou « le royaume des cieux ». Mais il est bien entendu que s’il existe un « royaume », il existe aussi un règne …. et un roi.

     

    Donc, immédiatement après le rappel condensé du salut en Yeshoua vu dans les articles précédents, nous sommes placés en face de l’espérance à venir. Cette espérance, dans tous les siècles et chez tous les disciples de Yéshoua est devenue un soupir, une prière.

     

    Cette proclamation – prière ressemble à cette autre expression « Maranatha » que l’on trouve chez Paul.

    « Je vous salue, moi Paul, de ma propre main. Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème ! Maranatha ! » 1 Corinthiens 16.21 & 22

    Maranatha trouve son origine de l’araméen « מרנא תאmaranâ thâ' » qui était traduit dans toutes les anciennes versions syriaques, grecques et latines par « notre Seigneur est venu », puis récemment par « Seigneur, viens ! ».



    Et chez Jean de façon proche.

    « Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Yéshoua ! » Apocalypse 22.20

    C’est le même verbe grec « erchomai ἔρχομαι » pour « viens » qui est utilisé dans la prière que nous étudions.

     




    Bien, ceci étant dit, les prophètes exprimaient la même espérance et annonçaient la même chose. Deux exemples, le premier:

     

    « Le souffle d’Adonaï, יְהֹוִה , est sur moi, car יְהֹוִה m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance ; pour publier une année de grâce de יְהֹוִה , Et un jour de vengeance de notre Élohim ; pour  tous les affligés pour accorder aux affligés de Sion, pour leur donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu, afin qu’on les appelle des térébinthes de la justice, une plantation de יְהֹוִה, pour servir à sa gloire. » Esaïe 61.1 & 2

     

    Comprenons bien qu’il s’agit de la même espérance, du même soupir, de la même proclamation que dans les texte de la b’rith hadasha (NT).

    Comment peut-on se passer du tanakh pour comprendre l’évangile ? Quel appauvrissement voulu dès les “pères de l’église” qui ont éliminé l’espérance messianique par réflexe anti-judaïque très prononcé, en remplaçant Israël par "l'église", ceci jusqu’à la haine déclarée des juifs !

    De Genèse à Malachie, la bonne nouvelle du royaume est annoncée. Que les “chrétiens” cessent de voir le Tanakh (AT) comme un livre de recettes pour encourager la foi. C’est cela, mais bien plus, beaucoup plus.



    Et encore le second:

    « En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, et couleront moitié vers la mer orientale, moitié vers la mer occidentale ; Il en sera ainsi été et hiver.
    יְהֹוִה Adonaï sera roi de toute la terre ; En ce jour-là, יְהֹוִה Adonaï sera le seul יְהֹוִה
    Adonaï, et son nom sera le seul nom. » Zacharie 14.8 & 9

     

    Des passages semblables fourmillent, ce sont des trésors pour nous aider à comprendre le royaume des cieux, les conditions de sa venue, les participants à ce royaume, et beaucoup plus encore.

    Puissent les “chrétiens” apprendre à rechercher dans les textes de la loi et des prophètes tout l’évangile (bessora tova) détaillé et approfondi !

     

     


     

    Et nous disons avec Moïse, David, les prophètes et ceux qui ont cru et croient dans le don du Fils par le Père et qui obéissent à ses commandements.

     

    MARANATHA !

    Le Seigneur est venu.

    Il vient !

    Viens, Adon Yéshoua !

     

     

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