• Abba – Ἀββᾶ - Père

    8ème partie



    « … vous êtes des fils, Elohim a envoyé dans nos cœurs le Souffle de son Fils, qui crie : Abba ! Père ! » Galates 4.6

     

     

     



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    « Notre père des ciels1, que la sainteté de ton nom soit respectée (reconnue), ton royaume vient, ton vouloir se fait, comme aux ciels, sur la terre aussi.

    Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos offenses (dettes), comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés (à ceux qui ont des dettes envers nous) ; ne nous expose pas à la tentation (préserve-nous de la tentation, ne nous fais pas entrer dans la tentation), mais délivre-nous du mal(in). »



     

    « ...pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; » 

     



    « Un frère offensé est pire qu’une ville forte, et les querelles sont comme les verrous d’un donjon. » Proverbes 18.19

    Il n’est pire chose que des offenses qui se développent en querelles. Beaucoup de conflits destructeurs entre individus, dans les familles, entre familles (vendetta) sont liés à une absence de pardon des offenses. C’est un poison qui peut conduire au crime.

    C’est aussi extrêmement toxique pour celui qui vit dans la rancune.

    De plus, pour le disciple continuer dans le cycle du non-pardon est un rejet de la raison même pour laquelle il est devenu disciple. Nous avons été pardonnés à un grand prix. Aussi refuser le pardon à qui que ce soit est une suprême offense à Celui qui s’est donné pour notre salut, Yéshoua, et à son Père, Elohim qui pardonne.

    « Vous qui étiez morts par vos  et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses ; il a effacé l’acte rédigé contre nous et dont les dispositions nous étaient contraires ; il l’a supprimé, en le clouant à la croix... » Colossiens 2.13.14

     


     

     

    Nous ne devons donc pas nous étonner de trouver cette parole dans cette prière…Elle est de la plus haute importance pour marcher avec notre Adonaï.

    Rappelons-nous ce qui nous est enseigné : Caïn n’a pas pardonné, Lémec ne voulait pas pardonner, la violence s’est installée sur la terre ce qui amena le déluge. Le déluge en soi n’a pas résolu le problème… D’autres péchés se sont ajoutés comme celui de Nimrod qui entrepris de construire Babel « pour construire une ville et une tour dont le sommet touche au ciel.

     


     

     

    Comment pardonner ?

    Mais tout d’abord, quel est l’état du disciple qui ne pardonnerait pas, qui continuerai à se coucher avec sa colère ? Très vite la colère devient amère, pesante. Tant mieux !!! ... à condition que nous mettions fin à la colère. Ce « poids » est le Souffle d’Elohim qui nous touche et nous convainc de péché.

    A nous donc de « faire le pas » et de pardonner. Parfois, c’est très difficile et ça l’est d’autant plus que la personne qui nous a blessé est proche.

    Un mari contre son épouse ou vice-versa, un parent contre un enfant. Ce dernier cas de figure est souvent le pire car parfois la rancune est comme « enkystée », devenue une part de l’enfant blessé qui par exemple, parce qu’il était enfant, n’a pas eu les ressources de pardonner.



    Yéshoua nous dit que c’est possible ! Ce peut être un pas déchirant.

    Il s’agit d’une condition vitale pour marcher avec le Père.



    Pardonner peut devenir un « style de vie ».

     

    « L’homme qui a du discernement est lent à la colèreet il met son honneur à passer sur une offense. » Proverbes 19.11

     

    Ecoutons finalement les recommandations avisées de l’apôtre Paul.

    « Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas ; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation. » Ephésiens 4.26

    Et :

    « Que toute amertume, animosité, colère, clameur, calomnie, ainsi que toute méchanceté soient ôtées du milieu de vous. » Ephésiens 4.31



    Et Jacques

    « Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu. C’est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de méchanceté, recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous et qui peut sauver vos âmes.
    Pratiquez la parole et ne l’écoutez pas seulement, en vous abusant par de faux raisonnements.
    Car si quelqu’un écoute la parole et ne la pratique pas, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage nature et qui, après s’être regardé, s’en va et oublie aussitôt comment il est.
    Mais celui qui a plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui persévère, non pas en l’écoutant pour l’oublier, mais en la pratiquant activement, celui-là sera heureux dans son action même. » Jacques 1.19 à 25

     

    Et oui, Jacques quand il parle de la Parole, parle du Tanakh (AT), de la Torah. Il la qualifie de « loi de liberté ».

     

    De fait, il s’agit de la meilleure prévention contre la colère et l’absence de pardon.

     

    Plongeons nos regards dans la loi parfaite de la liberté, persévérons, écoutons et pratiquons ACTIVEMENT,

    avec notre coeur.

     

     



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