• Quand on ne comprend pas

    la loi d’Elohim !

     

     

     

     

    D'autres articles ont été rédigés dans la même ligne que celui-ci. Ils présentent, au travers de situations différentes, traitées dans la loi d’Élohim, divers enseignements que l'on peut en retirer.

    Quand on oublie les bienfaits de la torah !

    Quand la loi d’Élohim nous arrange !

    Quand la loi d'Elohim nous arrange (supplément) !

    Quand la loi d'Elohim nous dérange !

    Quand on ne comprend pas la loi d’Élohim ! - l'article ci-dessous.

    Quand l'imposition des mains... - 1ère partie

    Quand l'imposition des mains... - 2ème partie

    Quand j'en viens à m'examiner moi-même - 1ère partie

    Quand j'en viens à m'examiner moi-même - 2ème partie

     

     


     

     

    Le titre complet de ce présent article serait plutôt:
     

    « Quand on ne comprend pas la loi d’Élohim et qu’on utilise ce prétexte pour la repousser ».


    Prenons un exemple.
     

    « Vous n’observerez ni les serpents ni les nuages pour en tirer des pronostics. Vous ne couperez point en rond les coins de votre chevelure, et tu ne raseras point les coins de ta barbe. Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis יְהוה. » Lévitique 19: 26b à 28

    En général on achoppe sur le « Vous ne couperez point en rond les coins de votre chevelure, et tu ne raseras point les coins de ta barbe ».

     


    Première remarque:

    Cette phrase est intercalée entre deux pratiques qui se trouvaient alors actives parmi les peuples païens.
    La divination pratiquée à partir de supports: ici les serpents et les nuages.
    Et les incisions et les tatouages.

    A ce sujet les prophètes de Baal s'incisaient:

    « Fais maintenant rassembler tout Israël auprès de moi, à la montagne du Carmel, et aussi les quatre cent cinquante prophètes de Baal et les quatre cents prophètes d’Astarté qui mangent à la table de Jézabel. »
    « Et ils crièrent à haute voix, et ils se firent, selon leur coutume, des incisions avec des épées et avec des lances, jusqu’à ce que le sang coule sur eux. » 1 Rois 18.19 & 28

    Notez par ailleurs que le chapitre 19 du Lévitique mentionnent diverses coutumes païennes dont le peuple d’Israël devait s'exclure.

     

     

    Deuxième remarque.

    Si cette interdiction est intercalée entre divers usages païens, c’est qu’elle a nécessairement un sens dans ce contexte. Il est vrai que nous ne connaissons pas tous ces usages païens, probablement liés au culte rendu aux divinités diverses. Mais pourquoi douter de la Parole de יְהוה, Adonaï qui demande à son peuple de sortir du paganisme.


    Ci-dessous une représentation postérieure à celui qui est représenté, Gilgamesh, héros sumérien proche des temps du déluge puisque cet épisode est racontée dans son épopée (épopée de Gilgamesh). Les sumériens, puis les assyriens et les babyloniens conservaient ce type de barbe et de cheveux taillés si l'on effectue une brève recherche sur internet. Il suffit de taper "homme sumérien", "homme assyrien" et "homme babylonien", pour être renvoyé à des images que les représentent.

     

     




    Par ailleurs, il existe certainement d’autres point de la loi que nous ne comprenons pas.

    Par exemple, pourquoi les prescriptions alimentaires de la torah au sujet de l'interdiction de manger de la viande de cheval ou d’autruche ? L’auteur de ce blog n’en sais rien.

    Pour d’autres animaux comme le porc et les crustacés, nous avons quelques moyens de rationaliser l’interdiction: en effet, ces chairs sont riches en toxines prouvées mauvaises pour le corps humain. Ceci est du au fait que ces animaux sont des « éboueurs » et que leur système digestif à digestion rapide, ne permet pas d’éliminer lesdites toxines. Elles se retrouvent donc dans leur organisme... que l'on consomme.


    En conclusion, nous poserons la question: qui sommes-nous pour contester la sagesse de notre Adonaï ? Nous veut-il du mal ? Certainement pas. Alors Sa torah obéie de bon cœur est une bénédiction pour notre corps et pour nos âmes. Et franchement, ce n’est pas pénible, bien au contraire.

    « Ô homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Élohim ? » Romains 9.20

     


     

     

    Suite importante : une leçon pour notre époque

     

    De fait, ce texte au sujet de la taille de la barbe ou des cheveux, nous apprend un autre élément important. Son nous considérons les images d’homme de ces temps là ( de -2000 et plus avec les sumériens, à -500 avec les babyloniens et leurs successeurs Mèdes et Perse), au sujet de la barbe et des cheveux taillés, nous sommes en quelque sorte en relation avec un effet de mode, une "mode" de ces temps-là liée aux cultes païens.

    Et nous aujourd’hui ? Toute comparaison étant relative en raison de la différence d’époque, les effets de mode de nos temps ne sont-ils pas de la même nature profonde que ceux d’autrefois ?

    La mode est fluctuante en nos jours. Elle change au gré des saisons et n'a plus ce caractère stable qu'elle revêtait alors. Mais un même principe fondamental s’y lit aisément: la mode est un élément qui bafoue le 10ème commandement: « tu ne convoitera pas ». Les changements de tenues sont attisés  par la publicité pour TOUJOURS convoiter, toujours plus convoiter.
     

    La tâche des fabriquant, vendeurs et publicitaires est facilitée et amplifiée par l’effet d’imitation dans lequel chaque individu se laisse entraîner. Posséder ce que l’autre possède. Fondamentalement, nous dirions que les israélites pouvaient aussi être tenté par ce que les païens avaient, les imiter: sans aucun doute c’était le cas ! Les israélites imitaient lorsqu'ils adoptaient les usages de ces contrées voisines.


    
Et nous ne parlerons même pas de l’impudicité affichée dans les tenues vestimentaires dans lequel conduit cet effet de mode de nos jours, tant l’évidence saute aux yeux.

    Et convoiter autre chose que le Royaume d’Élohim, n’est-ce pas le fondement de toute idolâtrie ? Malheureusement ce phénomène se trouve affiché de façon très large dans l’Église.

    « C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. » 1 Corinthiens 10.14

     

     

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