• Quand l'imposition des mains...

    1ère partie

     

     

     

     

    D'autres articles ont été rédigés dans la même ligne que celui-ci. Ils présentent, au travers de situations différentes, traitées dans la loi d’Élohim, divers enseignements que l'on peut en retirer.

    Quand on oublie les bienfaits de la torah !

    Quand la loi d’Élohim nous arrange !

    Quand la loi d'Elohim nous dérange !

    Quand on ne comprend pas la loi d'Elohim !

    Quand l'imposition des mains... - 1ère partie - L'article ci-dessous.

    Quand l'imposition des mains... - 2ème partie

    Quand j'en viens à m'examiner moi-même - 1ère partie

    Quand j'en viens à m'examiner moi-même - 2ème partie

     

     


     

     

    Le titre complet de cet article serait:

    « Quand la pratique de l’imposition des mains est effectuée avec l’approbation de notre Adonaï. »

     

    Note: au départ de la rédaction de cette suite d’article, je ne pensais pas en arriver à considérer la pratique de l’imposition des mains… Mais quoiqu’il en soit, cette pratique ne peut se faire sans l’écoute et l'obéissance à la torah et aux prophètes. Cette réflexion reste « autour de la torah », car qu’on s’en aperçoive ou non, elle est présente dans TOUTES les écritures.
    Notez aussi que cette approche autour de l’imposition des mains peut s’étendre à tout enseignement reçu qui n’inclut pas le socle de base de la foi: les cinq premiers livres de la bible au complet.

     

     


     

     

    Nous avons vu dans l’article intitulé " Quand la loi d'Elohim nous dérange ! ", preuve biblique en mains, que des prophètes (du moins qui se déclarent tels) peuvent être animés d’un esprit (souffle) de divination, un autre souffle que celui de יְהוה.

    C’est ce que déclare Paul quand il avertit les Corinthiens.

    « Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Yéshoua que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre souffle que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. » 2 Corinthiens 11.4
     

    A la lumière de l’enseignement inclus dans le Tanakh comme vu précédemment dans « Quand la loi d’Élohim nous dérange », ce texte s’éclaire. Paul parle très sérieusement lorsqu’il écrit: « un autre esprit ».

    Recevoir un autre souffle que celui qu’il avait transmis aux Corinthiens, cela va de pair avec un autre enseignement (évangile) et un « autre Yéshoua ».

    Que ce soit un « souffle de divination » comme vu précédemment, ou tout autre « souffle » qui éloigne de la Parole Vivante, Yeshoua.
     

    Paul nous affirme donc très clairement qu’il existe d’autres souffles qui peuvent circuler parmi les croyants.
     

     


     

     

    Mais venons-en à une considération plus globale que celle limitée à la seule fausse prophétie: la pratique de l’imposition des mains.
     

    Quel est le cadre biblique le cadre biblique de l’imposition des mains ?
     

    1- l’imposition des mains est pratiquée par des envoyés qui reconnaissent pleinement la torah comme Parole inspirée. Et c'était le cas des apôtres ! Ces envoyés s’appuient sur cette torah et sur les prophètes pour annoncer la bonne nouvelle du Royaume .

    Et Paul se réjouit quand des Béréens vont contrôler dans les écrits du tanakh la véracité de ce qu’il a lui-même enseigné.

    Et ce même apôtre rappelle que ce fut un bienfait pour Timothée d’avoir été instruit dans les Saintes Ecritures (l’ancien testament, donc) dès son enfance.
     

    2- l’imposition des mains est pratiquée par des envoyés qui obéissent complètement à ces enseignements d’autrefois - la torah écrite et non la torah orale des juifs -, comme pour certains qui avaient vu leur Maître, Yéshoua le faire. Cette obéissance vient du cœur, d’un cœur circoncis.
     

    3- Le Souffle d’En Haut ne peut qu’être accordé qu’à ceux qui obéissent dans leur cœur. Les Saintes Ecritures précisent aussi que "l'Esprit de Vérité" ne peut être donné qu'à ceux qui "obéissent" (à la Loi-Torah).
     

    « Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Rouah Hakodesh (Esprit Saint), que Elohim a donné à ceux qui lui OBÉISSENT. » (Actes 5:32).
     

    « Si vous m’aimez, GARDEZ MES COMMANDEMENTS et moi, je prierai LE PÈRE, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, LE SOUFFLE (ESPRIT) DE VÉRITÉ, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous Le connaissez, car Il demeure en vous, et Il sera en vous. » (Jean 14:15-17)

    Et quels sont les commandements dont Yéshoua parle ? De façon certaine, il s’agit des COMMANDEMENTS qu’il suivait lui-même. Car notre Maître affirme aussi:
     

    « Ne pensez pas que je sois venu détruire la torah ou les inspirés (prophètes). Je suis venu non pas détruire, mais accomplir. » Matthieu 5.17 - Chou
     

    Pourvu que notre intelligence ne soit pas déformée par l’enseignement détourné de la chrétienté, cette Parole signifie qu’Il a accomplit tous les commandements de la torah. Et lorsqu’Il affirme « GARDEZ MES COMMANDEMENTS », Il fait référence aux mêmes commandements que ceux qui sont dans la torah et repris par les prophètes comme référence absolue de la sainteté voulue par notre Père pour son peuple.
     

    Considérant ceci, le texte de Jean 14 nous dit clairement et de façon indubitable que la réception SOUFFLE DE VÉRITÉ est absolument conditionnée au fait d'aimer Yéshoua en gardant Ses commandements.

    4- Par ailleurs, Paul rappelle à Timothée ceci:
     

    « N’impose les mains sur personne à la hâte. Ne participe pas aux fautes des autres. Garde-toi pur. » 1 Timothée 5.22
     

    Hormis que le geste ne peut être accompli dans la précipitation, on peut à partir de ce texte se poser deux questions :
     

    - La première:
     

    A qui Timothée devrait-il imposer les mains ? A tous ceux qui sont sont disposés à GARDER SES commandements. Qu’est-ce que cela veut dire ? Une réelle repentance de la personne qui reçoit l’imposition des mains, se doit d’accompagner le geste par un cœur sincère et décidé à suivre le Seigneur.
    On ne peut donc l’accomplir sur quelqu’un qui n’est pas volontaire pour suivre notre Seigneur, comme Celui-ci a enseigné que nous devions le suivre. En un mot: discernement avant action, dit Paul à Timothée.
     

    - La seconde:
     

    Pourquoi est-il écrit aussi: « Ne participe pas aux fautes des autres. Garde-toi pur. » ? Nous voyons ici affirmé que l’ouvrier du Seigneur peut se faire du mal à lui-même en imposant les mains à la hâte. Ici nous voyons le souci de Paul de bien séparer le pur de l’impur. En imposant les mains à quelqu’un qui ne se repent pas, la contamination par l’impureté est possible. Rappelons-nous aussi cette parole de l’épitre de Jude:
     

    « …pour les autres, sauvez-les avec crainte, les arrachant hors du feu, haïssant même le vêtement souillé par la chair. » Jude 1.23 Dar
     

    Nous sommes chez Jude devant le même type d’enseignement que celui de Paul, bien qu’il n’y soit plus traité de l’imposition des mains en particulier, mais des contacts que nous établissons avec les non croyants. Quand bien même nous ne saisissons pas la profondeur du sens de ces textes, obéissons à la Parole en comprenant bien qu’il ne s’agit pas de haïr les personnes, mais de garder une extrême prudence : les contacts avec les non croyants risquent de nous contaminer, au moins dans nos âmes si ce n'est davantage - nos esprits -, reconnaissons-le.
     

    La leçon de ces deux textes est donc que nous pouvons nous faire du mal à nous-mêmes en étant contaminés par le péché des autres.

     


     

     Résumons:

    - Les ouvriers pour le Seigneur qui imposent les mains ont une foi absolue dans les Ecritures, de Genèse 1 à Apocalypse 22, sans oublier aucune des pages, particulièrement à celles qui incluent la loi.

    - Ces ouvriers obéissent à cette Torah et à tous les "approfondissements" effectués par le Messie, Yéshoua, ceci de tout leur cœur, leur âme et leurs pensées.

    - Il n’imposent pas les mains à quiconque ne veut pas entrer avec de bonnes dispositions de cœur, dans les exigences du Royaume d’Élohim, notre Adonaï.

     



    En conclusion, citons ce texte d’Ésaïe 51.7
     

    « Écoutez-moi, vous qui connaissez la justice, peuple dans le cœur duquel est ma loi (torah dans le texte en hébreu) : Ne craignez pas l’opprobre de la part de l’homme, et ne soyez pas effrayés de leurs outrages… »
     

    D’une part nous n’avons rien à craindre… et d’autre part, restons prudents.
     

     


     

     

    En écrivant ce présent article, une question s’est posée: « mais alors, qu’en est-il de tous celles et ceux qui ont reçu une ou plusieurs impositions des mains de la part de mauvais ouvriers agissant dans la chrétienté ? »

    Ou plus largement: « qu’en est-il de moi quand les ouvriers n’enseignent pas la la Vérité au complet ? et de celles et ceux qui les ont entendu ».
     

    Cette question sera l’objet d’une réflexion dans une suite avec pour titre complet:
     

    « Quand l’imposition des mains m’a été donnée par un ouvrier qui ne croyait en la plénitude des Ecritures, la torah y comprise ? … et qui par conséquent ne pouvait y obéir. »

     

     

     

     

     

     

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